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Le Développement Durable en Algérie

Introduction

L’Algérie, partie prenante, dès le début du processus de négociation des Conférences Internationales des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement Durable, contribue à l’effort collectif visant la mise en œuvre des différents traités et Conventions adoptés par la communauté internationale, dans l’objectif de promouvoir un développement durable respectueux de ’environnement mondial.

La Commission du Développement Durable (CDD) constitue le cadre idoine dans cette perspective .
Depuis le Sommet de Johannesburg en 2002, l’Algérie a intensifié ses actions dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, donnant ainsi une place prépondérante aux aspects sociaux et écologiques dans ses choix de modèle de société .

L'adaptation du cadre législatif et réglementaire

Cette stratégie, dont les principaux objectifs sont : l’amélioration de la santé et de la qualité de vie ; la conservation et l’amélioration de la productivité du capital naturel, la réduction des pertes économiques et l’amélioration de la compétitivité, enfin, la protection de l’environnement régional et global, s’est traduite dans les faits par, le développement du cadre législatif et réglementaire, le renforcement des Capacités institutionnelles et l’introduction d’instruments économiques et Financiers.

Sur le plan législatif et réglementaire, plusieurs lois pour un développement durable ont été promulguées :


La mise en place de plans et programmes de coopération pour le développement durable

En matière de pauvreté, il convient de relever la réalisation et l’édition avec le soutien du PNUD de l’étude portant affinement de la carte de pauvreté et l’appropriation de ses résultats par les divers partenaires. Les termes de référence et le cahier des charges pour l’élaboration de la nouvelle carte de pauvreté sont disponibles .

En matière de développement local, le PNUD a soutenu l’introduction d’une approche intégrée expérimentée dans quatre wilayas du sud. Les programmes mis en œuvre ont créé des espaces favorisant la synergie des interventions des acteurs de développement (élus, population locale, gouvernement central) dans les domaines de compétences des collectivités locales (gestion des eaux, habitat, agriculture, santé, éducation et culture). Un réseau entre les quatre wilayas a aussi été établi et des échanges de savoir-faire local ont eu lieu. Afin de dégager des solutions adaptées au contexte local, divers partenariats –notamment entre gouvernement, ONG, assemblées élues, conseils de sages locaux, et fraternités – sont en cours développement .

Au demeurant, le programme complémentaire de soutien à la croissance (2005-2009) a été élaboré sur la base des recommandations des schémas directeurs (2005-2025) qui prennent en charge le développement durable du pays et porte les préoccupations des populations dans la dynamique engagée par les pouvoirs publics. Il permettra notamment de :


Cette intervention prendra largement en compte trois objectifs qualitatifs majeurs :


Les caractéristiques spatiales de la pauvreté dictent l'adoption d'actions de relance fondée sur le renforcement des équipements socio collectifs des communes les plus défavorisées permettant ainsi de répondre aux impératifs de services publics et d'équilibre régional .

Dans le bilan d’étape examiné on peut mentionner que l’action de l’Etat dans la prise en charge des préoccupations locales, à plusieurs niveaux d’intervention qualitative, et surtout durable des conditions et du cadre de vie des citoyens. Il est un des éléments fondamentaux de soutien à la relance économique des territoires et au profit des populations. Les choix opérés ainsi que les priorités, ciblent effectivement la vie quotidienne des citoyens.

Le programme inclut la réalisation des plans communaux (PCD) destinés en majorité à encourager le développement et la répartition équilibrée des équipements et des activités sur l’ensemble du territoire, en valorisant les atouts locaux et en réduisant les contraintes .

Les projets liés à la maitrise de l’espace (chemin de wilayas et communaux) de l’eau (AEP, assainissement) de l’environnement, ainsi qu’à la réalisation d’infrastructures de communication favorisent également la stabilisation ou le retour des populations, notamment dans les zones touchées par le terrorisme.

Nous pouvons conclure que l’élément d’appui initial des programmes pour le développement durable repose sur la collectivité locale pour le faire réussir et les priorités inscrites dans le cadre de ce programme est de réhabiliter la confiance du citoyen afin de réduire davantage les inégalités spatiales et les mouvements migratoires entre régions et vers l’extérieur.